Rapport IDC – Comportements des utilisateurs de l’IA générative
03 nov., 2025
Que doivent faire les entreprises, capturer la valeur de ces nouvelles données ou se laisser prendre de court ?
Une nouvelle enquête d’IDC1 montre que les entreprises se sont emparées de l’IA générative. En conséquence, elles créent des contenus numériques plus riches et en plus grand nombre. Ce qui soulève la question suivante : comment tirer parti de ces nouvelles données pour développer les activités de l’entreprise ?
Combien d’entreprises ont adopté l’IA générative ? Toutes, parmi les entreprises interrogées par IDC dans le cadre de son enquête. Plus de la moitié d’entre elles utilisent ces outils depuis au moins 12 mois.
À quelles fins utilisent-elles l’IA générative ? Voici les trois principaux cas d’utilisation :
La créativité se démocratise. L’IA générative ne se contente pas de créer du contenu, elle crée également des créateurs de contenu.
Trois entreprises sur quatre affirment qu’avec l’IA générative, les employés qui ont des fonctions commerciales traditionnelles produisent désormais eux-mêmes du contenu créatif.
Pour 35 % des organisations interrogées, cela signifie une moindre dépendance aux graphistes et producteurs de vidéos.
Les novices représentent-ils un risque pour l’image de marque ? Selon l’IDC, pas nécessairement. « Les professionnels de la création ne disparaissent pas. Ils évoluent et se concentrent davantage sur la supervision, le contrôle qualité et l’orientation stratégique. »
Une avalanche de données d’entreprise. Deux tiers des entreprises affirment que leurs employés créent davantage de fichiers depuis qu’elles ont adopté des outils d’IA générative.
Il ne s’agit pas seulement de la quantité de fichiers, mais aussi de leur taille. Plus de 70 % d’entre elles affirment que l’IA générative produit des fichiers plus volumineux, et 31 % que les fichiers sont désormais « nettement plus lourds, plus riches, de plus haute résolution ou plus complexes ».
La vidéo tient une place significative. « Plus de 75 % des entreprises interrogées estiment que le nombre de vidéos va plus que doubler dans les cinq prochaines années en raison de l’utilisation de l’IA générative. »
Que faire de toutes les itérations créées ? Lorsqu’ils ont la possibilité de créer du contenu facilement (une belle brochure, par exemple), les employés ont tendance à générer une première version, à modifier leur requête et à recommencer.
L’enquête le confirme, car 57 % des entreprises participantes déclarent créer désormais « plusieurs variantes d’un même contenu plus fréquemment ».
Pour 46 % d’entre elles, cela revient à « enregistrer plus de fichiers similaires ou superflus. »
Que deviennent ces fichiers similaires ou superflus ? Selon l’enquête de l’IDC, « 25 % des entreprises stockent systématiquement toutes les variantes générées, 36 % ne stockent que les meilleures versions et 25 % éliminent généralement l’excédent. »
Stocker davantage de fichiers plus volumineux et en plusieurs versions. Parmi les entreprises interrogées, 66 % prévoient une augmentation du volume de données stockées liée à l’IA générative au cours des deux prochaines années.
Une part équivalente de ces entreprises a déjà mis à niveau ou augmenté sa capacité de stockage en conséquence. Cela dit, seulement 34 % d’entre elles considèrent que leur infrastructure actuelle est « entièrement optimisée pour l’IA générative ».
Produire de la valeur. « La question n’est plus de savoir si les volumes de données vont augmenter, mais bien comment exploiter cette hausse pour générer une valeur mesurable », souligne le rapport.
Si certaines productions de l’IA générative sont éphémères, les autres renferment généralement une valeur à long terme et peuvent être réutilisées dans le cadre de campagnes et de projets ou de formations, ou pour perfectionner des modèles d’IA.
Que faut-il conserver et combien de temps ? Seulement 39 % des entreprises interrogées « ont mis en place de nouvelles politiques spécifiques à la gouvernance ou au cycle de vie des données face à l’adoption de l’IA générative. »
Parallèlement, 59 % d’entre elles disent travailler à l’élaboration de telles politiques, ou se demandent si de tels changements sont bien nécessaires. Pour l’IDC, cette majorité risque d’être « prise de court ».
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1 Livre blanc d'IDC, sponsorisé par Seagate Technology, Création de contenu à l'ère de l'IA générative : Implications en termes de valeur et d'évolutivité US53817625, octobre 2025
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